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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 21:00

Un jour en me promenant sur twitter je suis tombée sur un profil qui a attiré mon attention... Curieuse, j’ai voulu en savoir plus et ainsi poursuivi ma balade sur leur blog, qui m’a permis de découvrir cette récente communauté défendant le tourisme alternatif : Voyageurs du net (VDN). Je vous laisse le loisir de découvrir à votre tour ce collectif qui a tout le mérite d’exister et d’être connu :

 

Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore qui êtes vous ?

J'aime la tournure "pour ceux qui ne vous connaissent pas encore" ! La réalité estLes penseurs... du voyage alternatif - Guatemala que Voyageurs du Net est un projet encore jeune, actif vraiment depuis juillet et, c'est logique, encore fort méconnu. Mais voyons dans cette question une optimiste prophétie et espérons que bientôt il soit surprenant que l'on "ne nous connaisse pas encore" !

Nous sommes deux animateurs principaux, bien que Voyageurs du Net soit une communauté d'une quinzaine de blogueurs ou professionnels du voyage alternatif. Outre les contributeurs, nous sommes deux animateurs du site : Kalagan, qui est connu pour son blog homonyme, et moi-même, Mikaël. Kalagan est informaticien et moi journaliste (ancien chroniqueur musical) et militant politique. Nous partageons des valeurs morales et – cela se rejoint – politiques, ainsi que des passions diverses, dont celle pour le voyage.

Lui comme moi ayant un sain(t) dégoût pour le travail salarié, ses rythmes, la soumission aux décisions arbitraires d'un seul, le fait que souvent ne sont mobilisés que quelques compétences parmi bien d'autres, et ayant donc le goût d'un travail exigeant, multifonctionnel et décidé à deux sur un pied d'égalité, ce projet qui vise à une professionnalisation même partielle, est donc né.

 

Vous présentez Voyageurs Du Net comme une communauté de voyageurs : pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous ambitionnons, en effet, de constituer une communauté autour du thème, très englobant, du voyage alternatif, ce qui par ellipse, signifie "alternatif au tourisme de masse". Ce projet est en train de prendre forme, d'ailleurs plus tôt que prévu : il semble que notre initiative convainque. Je précise : l'ambition est d'abord de promouvoir un voyage responsable, humain, respectueux et curieux d'autrui, dans les limites de Quartier Exarchia à Athènesla décence. (En effet, il est des formes de curiosité qui s'avèrent indécentes et ressemblent davantage à un renouvellement du zoo humain qu'à une rencontre véritable : tourisme de la pauvreté et des bidonvilles, tourisme "anthropologique" consistant à aller photographier telle ou telle tribu éloignée de "Primitifs", etc.)

Constatant l'éclatement, l'atomisation des acteurs de ces diverses formes de tourisme (humanitaire/solidaire, participatif, hors-sentiers, écologique, communautaire...), nous avons réalisé peu à peu qu'il serait bon d'offrir une plateforme de visibilité à ces personnes et structures, tantôt professionnelles et tantôt associatives, dont le substrat moral et militant est fort.

Nous avons affaire à la gigantesque adversité d'un capitalisme libéral, dont le projet parfaitement irresponsable prône la consommation infantile, pulsionnelle et irréfléchie de plaisirs et de lieux, sans jamais s'interroger sur les conséquences sociales et écologiques. Cette forme de tourisme, bien ancrée depuis au bas mot les années 60 et issue de cette "culture de masse" dont le grand Christopher Lasch fut un analyste visionnaire, dispose de moyens colossaux pour promouvoir ses paradis sous cellophane. L'industrie touristique, a fortiori de ce que je qualifie d'un tourisme de porcs (je cite volontiers Gilles Châtelet et son bouquin – d'ailleurs indigeste – "Vivre et penser comme des porcs"), modèle les imaginaires, à grand renfort de la séduction publicitaire, dont on sait qu'elle mobilise les pulsions les plus basses et puériles d'individus considérés comme des consommateurs bien plus que comme des citoyens responsables. Le capitalisme et le libéralisme ont anesthésié le sens civique, le sens de l'effort, de l'appartenance à une communauté, au profit de l'égoïsme, de la pulsion – et, logiquement, de la consommation : de lieux, de moments, de plaisirs, de sensations...

Si bien que, d'Eilat à Goa, de Royan à Fez, d'Ibiza à Bali, on ne compte plus les capitales plus ou moins La magie du paradis Cancun - Mexiqueimmondes du tourisme de masse. Je ne détaillerai pas davantage le mal que je pense du tourisme de masse et me contenterai de renvoyer vers un éditorial récemment publié chez Ragemag.fr, sur l'immonde Cancun.

Notre idée, fondamentalement, est qu'il est indispensable d'unir les petits acteurs – dont je signale que, trop souvent, ils ont de grandes difficultés en matière de communication – face à l'hydre démesuré de l'industrie touristique. Outre les acteurs professionnels ou associatifs, nous invitons aussi des blogueurs du voyage à participer à notre projet, en publiant des articles sur notre site. Pour l'instant, ces derniers le font par soutien à notre initiative ; à plus long terme, les blogueurs trouveront avec "VDN" un surcroît de visibilité, qui leur permettra d'accroître leur lectorat. Le plus important, donc, est de réunir celles et ceux qui veulent oeuvrer à la reconnaissance d'un voyage intelligent et responsable.

 

Vous êtes tous les deux impliqués dans deux projets : Ateliers francophones de journalisme (AFJ) et Voyageurs du Net (VDN). Qu'est-ce que le premier et comment s'articule-t-il avec le second ?

Nous sommes les cofondateurs de ces deux projets. Le premier à être né, c'est l'association Ateliers Francophones de Journalisme. L'idée a germé à l'été 2010, aboutissement de discussions antérieures entre nous. Libéré du fardeau salarial et devenu un web-entrepreneur et "technomade", Kalagan avait déjà commencé à goûter les délices du voyage et des horizons lointains, qu'il combinait avec une activité quotidienne d'informaticien. Travaillant avec lui depuis septembre, puisque nous voyageons ensemble, je peux d'ailleurs vous dire qu'on est très loin de l'image du voyageur-informaticien-glandeur. Son travail est quotidien et, au fond, lui comme moi avons le goût du travail. Créer un site dans le seul but de gagner de l'argent est quelque chose qui ne tient pas s'il n'y a pas d'abord le goût de communiquer, d'échanger, de partager... et quelque chose à communiquer. Bref. Allons droit au but : AFJ a pour objectif, comme son nom l'indique, de donner des cours de journalisme en français. Nos premiers ateliers ont eu lieu à Quetzaltenango, au Guatémala, de septembre à novembre. C'est d'ailleurs un succès et nous avons d'ores et déjà reçu d'autres sollicitations. Lors de ces ateliers, les élèves ont dû réaliser des articles, dont plusieurs ont déjà été publiés sur VoyageuPollution au volcan Chicabal - Guatemalars du Net. L'objectif premier de ces ateliers était de favoriser la pratique du français d'apprenants au sein de l'Alliance française. Mais il nous semblait intéressant de travailler sur du concret, des thèmes auxquels sensibiliser les élèves : l'écologie, le tourisme – et les problématiques afférentes : politiques, économiques, éthiques... Il nous est apparu aussi que la promotion d'un pays par ses habitants était une chose neuve... et, au fond, plus saine et logique que le principe "Lonely Planet" ou "Guide du Routard" consistant à avoir un correspondant étranger résidant ou envoyé spécial... dont on a pu maintes fois entendre confirmer, en voyage, qu'ils ne sont pas tout à fait désintéressés ou informés.

 

Qu'est-ce qui a motivé la création de ce projet associatif ?

Fort d'une expérience d'enseignement dans un orphelinat kényan, Kalagan, tout comme moi, souhaitait que notre voyage latinoaméricain, que nous envisagions de longue date, donne aussi lieu à un échange, à une transmission. J'ai coutume de dire que nous, Français, avons hérité, par les luttes de ceux qui avant nous sont venus, d'un haut niveau d'éducation, d'une conscience civique et d'une paix que peu de pays au monde connaissent. Bien que beaucoup en Europe oublient que ces privilèges ont été acquis par la lutte, se comportant ainsi comme des fils-à-papa gâtés et ingrats, nous estimons que ces droits acquis donnent des devoirs moraux. Ma conviction socialiste, c'est-à-dire internationaliste et fraternaliste, me semble donc être mise en actes lorsque je transmets des connaissances, lorsque j'accompagne les élèves dans des réflexions sur des questions qui sont fondamentalement politiques.

Au fond, je réalise que Voyageurs du Net se définit partiellement par une volonté de valoriser des démarches, voire une parole, sur le tourisme qui soient celles de locaux : guides locaux, projets communautaires ou écotouristiques gérés par des autochtones, articles d'opinion de ressortissants des pays touristiques, agences de voyage travaillant main dans la main avec des habitants locaux (habitants hébergeurs, guides...), etc.

Je pense que nous tentons de construire un projet qui, autour du voyage, soit marqué par une ambition d'affirmer une amitié internationaliste de divers acteurs, en oeuvrant autant que possible à faire connaître des démarches louables, pédagogiques, qui contribuent à donner une fierté patriotique Playa El Tunco, version coucher de soleil - Salvadorouverte et de la dignité. Le soubassement de notre démarche est donc, en bonne partie, politique.

Je ne vous cache pas que nous ne sommes pas des experts en écologie et en écotourisme : nous n'avons pas la prétention d'être ce que nous ne sommes pas. Nous apprenons à mesure que nous faisons des découvertes ; nous relayons nos découvertes. De temps en temps, nous publierons des éditoriaux, c'est-à-dire des articles de réflexion sur le tourisme, avec une approche "intellectuelle" ou journalistique qu'on trouve peu dans les blogs de voyage.  

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 19:17

J’ai tellement soif de toi...

Nager dans les eaux troubles de l’interdit,

s’y perdre, y sombrer... Un désir latent...

Dans cette attente si déroutante, je rêve éveillée de ton corps nu allongé sur le mien.

J’aimerai te sentir tout contre moi, ton souffle chaud caresser ma peau,

entendre nos cœurs s’embraser sous l’ivresse du plaisir,

subtil mélange d’un désir sauvage et d’une infinie tendresse...

Tremblante de désir, mes lèvres chaudes et mouillées explorent ton corps tout entier,

celui que je rêve d’aimer...

Ta douce chaleur me laisse sans voix, mon corps entier s’abandonne à tes caresses.

Je voudrais le temps s’arrêter, oublier ma conscience, oublier le monde qui nous entoure,

et danser avec les étoiles dans un univers où il n’existerai que nous deux...

Les pensées de toi poursuivent dans mon sommeil leur dangereuse course nocturne.

Vibrant de tout mon être, je me sens perdre pieds... toujours avec ce même désir avide

de voyager en toi, pénétrer tes pensées et parcourir tes rêves...

A l’heure où je m’imagine à tes cotés, je me perds dans l’oubli de moi-même.

Succombant à ton charme auquel je ne sais résister, je te rêve auprès de moi.

Vêtue d’une excitation fiévreuse,

je déambule dans un monde qui m’aspire comme des sables mouvants... Monde dans lequel

je retiens mon souffle pour ne pas tout faire voler en éclats, et où j’essaye d’apaiser mon présent

et apprivoiser mon avenir, auquel il me prend de rêver qu’un jour tu appartiendras...

Enivrée d’un parfum de censure dans l’antichambre des actes manqués,

je bois le charme que tu inondes.

La course perpétuelle des aiguilles du temps me ramène sans cesse à toi.

J’ai maquillé les heures, parlé au silence, mais rien n’y fait.

Asservie à ton charme, je voudrai me glisser en toi.

Je m’évertue à m’extirper des sables mouvants

dans lesquels je m’enfonce immanquablement en ta présence.

Instants délicieux que je tente de contenir pour ne pas déraper,

et que je m’efforce d’oublier dès lors que tu quittes mon univers, afin de ne pas me noyer

dans l’abîme de mes pensées et garder un peu d’air, juste de quoi tenir encore un peu... seule dans

ce duel où j’étouffe mes désirs et mes sentiments au nom de l’intégrité et de l’amitié...

Combien de temps encore vais-je pouvoir endosser le rôle du pion médiateur,

dans cette lutte entre mon cœur et ma raison ?

Esclave de ce ravageur désir de toi qui me consume,

j’aimerai avec le temps voir ces graines d'amour germer et parfaire le jardin de ma vie...

 

Briser le mur de la retenue...

Tout déposer sur la table, cartes à nues sur le tapis de notre désir mutuel.

Les jeux sont faits, plus rien ne va...

L’envie de toi a envahie mon Domaine, je suis vulnérable et me sens partir à la dérive...

Je te désire et te fuis à la fois...

Mes pensées dessinent les lignes de ton visage,

la douceur captivante qu’il dévoile m’absorbe dans l’oubli du monde qui m’entoure.

La vague chaude de ta sensualité parcours mon corps, me voilà projetée sur la toile de ton charme.

Le sol se dérobe sous mes pieds, je flotte à présent en toi.

Mes fantasmes effleurent ta silhouette,

le désir ardent ruisselant sur ta peau m’envahit de frissons lascifs.

Vêtements arrachés, je m’abandonne au suave parfum de ton corps.

Ma mine se heurte à présent à  tes yeux,

je m’engouffre alors dans ton profond regard qui me déshabille 

et dans lequel je me vois exister à travers toi...

Naissant au creux de tes yeux, je suis la larme de bonheur perlant doucement sur ta joue

pour venir mourir au creux de ton cou.

Habillés d’un désir effréné,

mon cœur et mon esprit caressent secrètement l’espoir d’un avenir à tes côtés.

Ta douceur et ta sensualité déposent en moi une chaleur réconfortante qui me fait basculer...

En tête à tête avec ma plume, le dessin de toi continue sa course 

jusqu’à me heurter un matin ensoleillé.

Le vent me susurre ses fantasmes comme un médiateur trop intime...

Ton corps entier impose délibérément la tentation,

et l’envie de t’abandonner à moi et de passer de l’autre côté devient pour moi une vraie torture...

Le corps frémissant de désir, je t’imagine parcourir mon corps de tes douces mains.

Comme un courant d’air insaisissable qui me fait basculer,

impuissante, je sens mon corps s’engloutir dans la nappe phréatique de mes sentiments.

Je tente en vain de dompter les apparences et m’arranger avec ma conscience

pour ne rien éprouver, mais je ne peux que m’incliner face à cette vague chaude qui m’envahit...

Toujours à l’esprit le souci de garder sur la table la carte du respect et du souci de l'autre,

je suis néanmoins dans l’impossibilité de retenir mon être tout entier de la soif de toi...

Mais à présent, je ne peux que caresser tes yeux de mon regard,

le sentiment de culpabilité devenant une entrave à mon désir...

Refus moral, mais logique fatale d’une issue incontrôlable,

où l’on ne peut étouffer plus longtemps le désir quand la raison s’effondre...

Quoi que je fasse désormais, où que j'aille, et quelle que soit la couleur de ma vie,

je traîne avec moi ce désir omniprésent de toi...

Nos regards furtifs m’ont donné un bref aperçu,  juste assez pour en vouloir plus...

Je voudrai toute entière me livrer à toi...

Lucifer fils de Dieu, tu me rends dingue !

Fruit défendu, je te veux mienne...

Forbidden fruit

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 18:04

A vous Frigide Barjot, Christine Boutin and co...

Votre vie est-elle si triste et insignifiante pour que vous dépensiez autant d'énergie et de temps à empêcher les gens différents de vous de pouvoir vivre comme tout le monde ? Vous affirmez "qu'en France le mariage permet de protéger les enfants" : En quoi le mariage influe t-il sur l'éducation d'un enfant ?! N'est-ce pas chaque individu et les valeurs qu'il transmet à son enfant qui font de lui un bon parent ? Protégez plutôt vos enfants des vrais problèmes : les abus sexuels sur mineurs commis par des religieux et membres du Clergé, la religion Surconsommation à laquelle vous abonnez aveuglément vos enfants au détriment de ceux qui crèvent de faim ou vivent dans la rue, tous les pesticides et OGM que vous leur faites allègrement ingurgiter... Et apprenez-leur à partager et à mieux consommer pour que chacun puisse vivre dignement. Apprenez leur à vivre dans le respect d'autrui plutôt que le rejet de son prochain parce qu'il ose faire l'affront d'être différent de vous...

 

A toi "C" qui prétends "qu'il s’agit de l'avenir de l'humanité", en pointant du doigt "ceux qui veulent détruire la famille et notre société" : Ne comprends-tu pas que c'est ton intolérance même (cancer de l'humanité) qui est un danger pour l'avenir de tes enfants et de notre société ? Nul besoin d'être homosexuel pour comprendre que ce combat acharné contre l'égalité des droits est un non sens... Black, blanc, beur, homosexuel, hétéro, catholique, musulman, éboueur, PDG... quelle importance ? L'essentiel n'est-il pas d'apprendre à vivre ensemble dans le respect de l'autre ?

 

A toi "R" qui clames avec fierté "j'ai des amis homosexuels que j'adore mais je suis contre l’idée du mariage gay" : Et ben si tu les aimes vraiment tes "amis", aime les comme ils sont et cesse de les considérer comme indignes de posséder les mêmes droits que toi...

 

A toi "E" qui dis : "je ne leur reproche rien, je suis tolérante avec ces gens-là. Mais pourquoi toujours demander plus ? " : Peux-tu me dire quel plus y'a t-il à vouloir être égal ???

 

A toi "T" qui, à la question "ça vous dérangerait d’avoir un enfant gay ?" réponds : "il fait son choix, je ne vais pas dire non, mais je vais lui faire savoir que je ne suis pas content et tout faire pour le convaincre de redevenir normal" : Alors saches ignare contemporain, que l'homosexualité ne se choisit pas, la seule chose qu'il a été donné à un homosexuel de choisir c'est d'accepter ou non ce qu'il est...

 

A toi "I", tout content d'affirmer "qu'avec des parents comme ça, l’enfant va grandir et devenir pédé. C’est automatique, il prend exemple sur ses parents. On va vers la fin de l’humanité avec des gens comme ça, bientôt ils vont tous se multiplier et on n'aura plus d’hétéros" : A l’ avenir j'éviterai de  boire mon thé en lisant ce genre d'inepties... Tu as bien failli me tuer ce matin cher con-citoyen. Es-tu assez stupide pour croire que les homosexuels descendent tous de parents homosexuels ? La connerie humaine est parfois effrayante...

 

A toi "N", qui à la question "que diras tu à ton enfant si tu apprends qu'il est homosexuel ?", réponds : "Je lui expliquerai que la nature est faite ainsi (un homme avec une femme), et de toute façon je lui donnerai une éducation qui évitera ce genre de problèmes !" : Saches ignarde personne, que dans la nature il existe plus de 450 espèces animales au comportement homosexuel, donc Dieu lui même est en mesure de t'affirmer que l'homosexualité est parfaitement naturelle... D'autre part, peux-tu me donner le mode d'emploi STP ? Parce que vraiment hein, j'ai rien contre les homosexuels mais faudrait pas non plus qu'un de mes enfants attrape cette maladie !

 

A toi "S" qui prétend que "l’ouverture du mariage aux couples homosexuels met en péril l’institution du mariage" : De quoi parles-tu au juste ? De cette institution au sein de laquelle 47 % des mariages se soldent en divorce ? ou des familles recomposées et monoparentales dont le nombre est en constante progression ? Arrête de véhiculer ce mythe d'un papa et d'une maman pour la vie, et apprend un peu à vivre avec ton temps...

 

Et enfin, à toi ma sœur jumelle, puisses-tu entendre ce message, ôter ce voile opaque que la religion catholique a posé sur ta conscience... et m'accepter enfin telle que je suis, au delà du lien fraternel qui nous unit... Âââmeeen !

Je précise ne pas être religiophobe et je crois moi même en Dieu, je suis simplement contre l’intégrisme, l’obscurantisme et l'intolérance : véritables cancers de l'humanité... 

N'ayez crainte gentils crétins aux arguments tout pourris, l'égalité des droits n'est pas une menace pour la société...

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 17:38

Invitation sans confessions à la messe noire du silence.

« Dansez ou mourrez déguisée » me susurre une cavalière d'une confiance en elle inébranlable.

Son regard rassurant et envoûtant m’enivre d’un parfum de censure sournoisement attirant.

Laisse-moi le temps de défaire une à une les pierres de mon sanctuaire, pour trouver le cran nécessaire à braver ce silence qui m'étouffe...

J’avance à pas perdu dans le décor, j’entends cette voix qui murmure...

Je danse, les yeux fermés, l’excitation fiévreuse.

Envie d’aller au bout de moi, je ne trouve plus de place à l’ombre du silence.

Je bois le charme qu’elle inonde, aveugle à tous les regards que je croise.

Eprise d’une pulsion irrésistible, elle ôte sa robe de velours noir.

Asservie à son charme, je me réfugie en son sein.

J’aime entendre quand elle dévêt son corps, révélant la beauté d'une vie en parfaite harmonie avec soi même...

Je voudrai me glisser en elle.

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 16:49

L’indifférence,

cette arme poignante qui plante sa lame froide et tranchante au plus profond,

vous pénétrant jusqu'à la moelle épinière et laissant en vous une douleur insatiable...

L'indifférence traverse n'importe quelle armure et parvient à briser le miroir de votre amour propre.

Vous voudriez tout éclater...

Non, je n’rêve pas,

mais je ne suis pourtant pas sur la scène.

J’endosse alors le rôle de l’actrice invisible,

spectatrice du désarroi évoqué par un regard transparent.

Un souffle glacial m’envahit en quelques secondes,

je parle du souffle qui vous met à nu face à vous même.

Une remise en question brutale.

Quelques mots s’envolent et se perdent nulle part.

Dans l’attente d’une réponse je cherche son regard,

mais le fossé qui nous sépare rend l’attention et l’intérêt absents.

Parfois je vais même jusqu’à rêver qu’un drame m’arrive,

pour éveiller en toi une attention, un sentiment d’inquiétude,

le souci de moi.  

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 15:47

Je suis entièrement anesthésiée, mes pions sont amorphes.

La partie commence.

Le pion Mot parle en silence.

L’atmosphère épaisse nourrit mon aveuglement.  

Le roi Animal éveille en moi de sombres pulsions.

J’essaie en vain de les étouffer pour préserver en moi un soupçon de lucidité.

Sur le front de ses idées rancies, la tour Légitime garde un œil résolu sur moi.

Je m’éloigne de son sillage et tente un flirt avec mes ténèbres pour en révéler le parfum.

Le pion Efface mon espoir de sauver mon cavalier Tourmenté, en scelle pour une chasse fictive...

Épouse du doute, la dame Regrette sa paralysie obsessionnelle.

Moi je suis ce pauvre fou qui s’adonne à ce jeu de la perdition d’où raisonne l’écho : 

Échec et mat ! 

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 14:48

S’abandonner à soi même, oublier les gens, oublier le monde,

un dialogue de soi à soi.

Manie les mots au service de tes émotions,

ouvre la porte, investis tes états affectifs, avorte tes peurs et cesse de te tourner le dos.

S’ignorer c’est se condamner à gouverner un désert.

Combien de temps encore contourner le mur de ta souffrance,

alors même que le chaos interne continue sa course ?

Nul ne trouve de place à l’ombre de lui même...

Habillée du passé, les yeux rivés vers un espoir illusoire,

tu déambules dans un monde qui n’appartient qu’à toi mais t’est pourtant si étranger.

Déshabille ta conscience de ce voile opaque que tu aimes à tisser.

Libère ton malaise en trouvant le courage de te regarder en face.

Noyer sa souffrance dans un océan bercé d’illusions et de mensonges, n'a jamais mené quiconque à trouver la paix intérieure...

Cesse de t’enfermer dans le rôle du pion aveugle,

apprivoise ta souffrance, parcours ton Royaume, accouche de ta propre vie.

Étrange voyageuse, regarde-toi dans les yeux et traduis l’inacceptable...

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 13:35

Je suis lassée de voir en scène l’attention que j’investis en toi,

face au regard sourd et muet que tu peux porter sur moi.

Besoin d’être aussi présente que toi sur la scène de notre histoire.

J’veux plus m’investir  dans le rôle du pion compatissant,

à plaindre et choyer tes douleurs pour que tu m’accordes de l’intérêt.

Je joue contre moi dans cette partie à sens unique,

où j’aspire à tirer puissance de cette capacité à lire dans les gens... 

Besoin d’une femme qui vienne en moi, me touche de l’intérieur...

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 12:34

Torrent de larmes et de regrets se déchaînant

et érodant lentement les parois de mon doux refuge où je me croyais intouchable.

L’amertume des jours passés à vouloir te comprendre et te défendre face à tes propres démons.

Croyant en toi comme en ton amour pour un ange s’acharnant à sauver une âme déjà perdue,

lui tournant délibérément le dos.

Tu sais briser quelqu’un avec une telle délicatesse...

Les jours passent et une question reste :

Pourquoi ?

Tu es plus pourrie de l’intérieur qu’un cadavre moisit par le temps,

à la différence que les larves y trouvent encore du bon.

Je ne sais même plus ce qu’il reste de sincère chez toi, tellement que tu te plais à te travestir.

Ce qui me fait le plus mal c’est d’ignorer ce qu’il y a eu de vrai entre nous...

J’ai l’impression de me réveiller d’un long cauchemard...

 

---------------------

 

Il demeure en moi un sentiment déstabilisant, je me demande si ton amour pour moi a existé.

Peut-être est-ce le fruit de mes fantasmes inconscients.

Une multitude de questions restent sans réponses, me laissant dans le noir le plus complet.

J’ai cru en toi plus que je n’ai eu de foi en moi.

Tous ces mots qui nous caressent...

J’avais tellement besoin de les entendre, et tu as toujours su quoi me dire, avec ce don de manipulation qui te caractérise si bien.

J’ai pas fait grand chose pour gagner ton cœur mais tout fait pour essayer de le réparer,

jusqu’à m’effacer, oublier celle que je suis.

J’ai tu mon orgueil, ignoré ma raison et englouti ton mal être, pour essayer de te redonner goût à la vie...

Je remercie le ciel d’avoir gardé en moi un soupçon de lucidité,

ou peut être est-ce la sensation d’étouffer qui m'a poussée à réagir...

Avoir su détacher mon profond regard de ta constante souffrance,

pour le diriger vers la surface et réaliser que j’étais entrain de me noyer avec toi...

Tu voulais que je te rejoigne dans ton tourment car tu ne supportes pas ta solitude.

Ton regard avide d’attention et si révélateur de ton immense détresse lançait des S.O.S.

Attendrie par ce regard et aveuglée par mes sentiments,

je me suis tournée vers ton univers impénétrable, guidée par le chant de tes sirènes perfides.

Tu n’as pas su saisir la main que je te tendais,

tu as préféré m’entraîner avec toi dans la spirale infernale de ton monde chaotique.

Tu crois au fil du temps cheminer vers toi mais tu restes à genoux au fond de toi,

là où personne ne va.

Chaque chose a gardé ton odeur, et je m’efforce d’en effacer la moindre trace. 

Il serait trop d’unir nos voix ou l’une d’elles devra s’effacer...

Je ne veux plus de ton fardeau et te rends ton amour indigeste.

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 11:23

Le criNuePensiveTristesans visage

Dualité

 

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Ecrit par Marie-Pierre Lavilgrand

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