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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 23:00

Pour ceux qui ne te connaissent pas, parle-nous un peu de toi…

Du haut de mon mètre 88, je suis une battante qui n'a pas froid aux yeux. Jeune rasta de 27 ans, j'ai le Bénédicte Bimokogoût de l'aventure et de l'énergie à revendre. Chargée de communication dans un réseau d'éducation à l'environnement, je suis engagée dans le développement durable à titre professionnel et personnel. Plusieurs séjours en woofing ont transformé mes choix de consommation et ma philosophie de vie de façon durable : je suis devenue végétarienne et aujourd'hui je me lance dans un voyage au long cours en solo... Je suis une cyber-militante, passionnée par les nouveaux médias et divers sujets de sociétés : droits de l'homme, lutte contre l'exclusion et la pauvreté, pour la promotion de la diversité et opposée à toute forme de racisme et à la fermeture des frontières. J'ai mené plusieurs expériences de bénévolat en France (éducation populaire, action sociale...), seule une expérience internationale manque à mon parcours. J'ai jusqu'ici voyagé en France ou des pays frontaliers mais ma soif d'évasion et mon goût pour la découverte me faisaient rêver à des destinations plus lointaines. Je suis adepte des voyages à petit budget où la débrouille est de mise, et j'aime être au contact des gens car sans cette dimension, l'accumulation de kilomètres et la visite de sites touristiques me semblent dérisoires.

 

Tu t’es lancée dans un beau projet « Alter-native Trip Project », peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?

Suite à plusieurs séjours en woofing en France, une idée m'est venue : pourquoi ne pas renouveler l'expérience à l'étranger, m'ouvrir à de nouveaux horizons et à de nouvelles cultures tout en me rendant utile. Je m'apprête à vivre la plus grande aventure de ma vie, il s'agira là de mon premier voyage au long cours, qui plus est sur une si longue distance. Je vais mener seule à compter du 1er avril 2013 un voyage alternatif, solidaire et écolo de 6 mois en sac à dos, à visée pédagogique et journalistique à travers l'Inde du Nord, le Népal, l'Australie et la Jamaïque. A travers ce voyage il s'agit de promouvoir une alternative au tourisme traditionnel, en remettant au centre l'humain et la responsabilité de celui-ci vis à vis de son environnement. Je fais le pari de prouver qu'il est possible de voyager autrement, de voyager mieux avec peu. Ponctué par des expériences de woofing, et par du bénévolat au sein d'écoles ou d'orphelinats, mon voyage est responsable, loin des sentiers battus et au plus près des populations. Positif, il prouve que chacun peut, tel un colibri, être acteur du changement à deux pas de chez lui comme à l'autre bout de la planète.

Mon périple visera à questionner l'idée d'une sobriété heureuse en m'astreignant à un minimum de dépenses et en m'engageant comme woofeuse. Car outre la découverte des différentes techniques de l’agriculture biologique en partageant le quotidien de fermiers, le but de cette pratique responsable et économique est de s'enrichir en rapports humains à travers une immersion totale avec les populations locales. Ce sera également une belle opportunité pour développer ma connaissance de modes de vie alternatifs. L'échange et la rencontre seront donc au cœur de ce voyage responsable privilégiant l'hébergement chez l'habitant. Je souhaite donner à voir l'hospitalité et le partage en sollicitant le gîte et le couvert à de parfaits inconnus, pour que symboliquement se brisent les frontières entre les peuples (culturelles, sociales, politiques...).

J’aspire à vivre une expérience de solidarité à l'international, tout particulièrement en Asie. D'abord en tant qu'éco-volontaire dans des projets visant à la promotion de l'agriculture bio selon les méthodes traditionnelles, et à l'installation de fermes auto-suffisantes au sein de zones rurales. J'enseignerai également l'anglais ou dispenserai des cours d'informatique au sein d'écoles ou d'orphelinats, et je m’engagerai auprès de l’association Travel with a mission du globestoppeur Ludovic Hubler pour encourager les échanges entre les voyageurs au long cours et les structures éducatives locales. De plus, un pourcentage de mon voyage sera reversé à des associations ou des communautés et sera investi dans des projets d'autosuffisance alimentaire, d'éducation ou d'éco-villages. Citoyenne du monde, je souhaite par ailleurs valoriser (par la publication d’articles et de photos sur un blog dédié à l’aventure) des initiatives locales méconnues qui contribuent à changer le monde. Rastafari humaniste nostalgique de l'époque des sixties, mon périple prendra les contours d'un voyage initiatique et /ou d'un pèlerinage empreint de philosophie et de spiritualité.
Les destinations de mon projet  seront des ashrams, des écoles, des orphelinats, des éco-villages, des fermes d'agriculture bio et des communautés, principalement au sein de zones rurales : en Inde durant le mois d'avril : à proximité de Delhi, Moradabad, Jaipur et Sirsa ; au Népal entre le mois de mai et juin : dans les environs de Kathmandu, Kavre, Dhading, Chitwan, Syangja ; en Australie entre juillet et août : près de Melbourne, Mildura, Canberra, Sydney, Lismore, Nimbin, Byron BAlter-native Trip Projectay et Brisbane ; en Jamaïque 3 semaines en septembre : à Kingston, Blue Mountain, Portland, Port Antonio, Saint-Mary et Orchos Rios.

Aux abords d'une grande ville je solliciterai un canapé auprès d'un membre du réseau Couchsurfing pour  me poser un peu et pour découvrir la ville guidée par un habitant, le temps d'une ou deux journées avant de reprendre la route. L'intérêt de recourir à cettecommunauté d'échange et de partage, en dehors du simple hébergement temporaire est la possibilité de vivre des rencontres culturelles cosmopolites à moindre coût et de façon sécurisée. Mon voyage sera ponctué par la mise en ligne d'articles (carnets de voyages, portraits, interview, reportages...) sur un blog faisant la part belle aux outils numériques. Les internautes pourront suivre mon itinéraire grâce aux outils de géolocalisation et de microblogging, et réagir directement sur mon carnet de route agrémenté de photos et commentaires. Ils seront également informés des nouvelles mises à jour du blog en se connectant à la page facebook de mon projet, à mon compte twitter ou par l'envoi d'une newsletter. Huit de mes articles (soit deux par destinations) seront invités sur le portail de mon partenaire Voyageurs du net : une communauté rassemblant des blogueurs et professionnels investis dans le tourisme alternatif et responsable. Mes articles seront aussi relayés sur les sites d'Ecolo Info et sur le portail Kiagi, tous deux partenaires médias du projet.

A mon retour, je souhaite proposer des projections, une expo photos ainsi que des ateliers pédagogiques, pour partager et transmettre aux jeunes générations et aux voyageurs sur le départ, les enseignements que cette expérience hors-norme m'aura apportée. Une façon pour moi de sensibiliser au mieux vivre ensemble et de m'engager localement pour une éducation au développement durable. Je me rendrai dans ce cadre dans les écoles, collèges et lycées ou des centres socioculturels. Mon témoignage pourra ainsi illustrer de façon concrète et ludique les thématiques du développement durable (consommation responsable, souveraineté alimentaire, agriculture biologique, tourisme solidaire, citoyenneté...) avec des articles, photos et mallettes pédagogiques à l'appui. Je souhaite également animer des soirées de projection et ateliers de restitutions auprès de voyageurs sur le départ pour leur fournir des conseils utiles à la préparation de voyages du même type. Je suis dans ce cadre soutenue par la ville de Cergy, le Centre d'information jeunesse du Val d'Oise (CIJ 95), La Coopérative écologiste Ile-de-France, L'association la Case, et Equiterre Paris.

 

Qu'est-ce qui a motivé la création de ce projet participatif ? Et quelles sont tes appréhensions ?

Gravitant dans le milieu de la solidarité, j'ai longtemps développé une sorte de complexe du fait de n'avoir jamais vécu d'expérience de volontariat international et encore moins de voyage au long cours. Je me sentais comme désaxée et voyais ce manque comme une fatalité. Malgré mes envies et mes rêves, je me disais que le voyage ce n'était pas pour moi, pas à la portée de ma petite bourse. Je me suis finalement décidée à passer à l'action du fait d'un sentiment persistant de lassitude, du fait de rencontres marquantes et d'accidents qui font que le vie vacille et ne pourra plus prendre un cours tout à fait normal. J'ai ressenti le besoin urgent de reprendre en main cette vie qui semblait m'échapper. La lecture de « Sur la route » de Jack Kerouac et la vue du film éponyme de Walter Salles a constitué un choc, une réelle prise de conscience face au spectacle de la fureur de vivre d'une beat generation. Je me suis longtemps identifiée à ces routards ou bourlingueurs, aventuriers qui parcourent le monde en sac à dos de façon autonome et à peu de frais. Aujourd'hui j'ai choisi de passer à l'action et de ne plus vivre par procuration.

A vrai dire ma plus grande appréhension a été et reste de voyager seule même si je trouve cela plus commode car je ne veux faire aucune concession  car c'est MON aventure. Étant issue d'une famille nombreuse, je n'ai jamais été vraiment seule mais toujours entourée. La solitude me fait peur autant qu'elle me semble désirable. J'ai été rassurée de constater que mes craintes étaient partagées en surfant sur Voyage Forum où une discussion était consacrée à la question. Puis en tant que femme, malgré mon grand gabarit, j'avais peur pour ma sécurité. En participant à plusieurs ApéroVoyageurs de Passeurs d'Aventure, j'ai été heureuse de constater que beaucoup de femmes avaient sauté le pas. Je pense à Sara autour du monde ou à Adeline de Voyage etc. et au manifeste #We go solo. Finalement mon envie était plus que légitime et j'étais loin d'être une décérébrée. Au contraire, je pense plutôt avoir la tête sur les épaules. Pour rassurer mes proches ou me rassurer moi-même, j'ai suivi des stages de self-défense avec l'association Ladies system defense, bien que le danger surgit partout que ce soit chez soi ou à l'étranger alors à quoi bon se monter la tête. Les précautions d'usage sont les mêmes partout.

Ma deuxième appréhension était de voyager sans le sous. Un jour je suis tombée surBénédicte Bimoko un tweet d'Annick-Marie, globestoppeuse qui présentait un guide  sur la voyage alternatif qu'elle avait co-écrit « la Bible du grand voyageur : les astuces indispensables pour voyager mieux avec moins ». Et là ça été le déclic. Je me suis totalement retrouvée dans ce style de voyage, un monde entier s'ouvrait à moi. Au début j'envisageais de ne voyager qu'en Inde, au final je décidais de parcourir tous les pays de mes rêves d'un bloc. En faisant plusieurs devis auprès d'agences tour du monde anglaises, j'ai eu la confirmation que ce rêve deviendrait réalité.

J'ai voulu associer le plus de personnes à mon aventure, que se soit en communiquant largement sur le projet, en sollicitant des partenaires et personnes ressources ou à travers son financement, pour que ce voyage ne soit pas qu'une aventure individuelle mais humaine. J'ai été à ce titre, extrêmement touchée par tous les encouragements et les marques de soutien que j'ai reçu ici et là. Je dois dire que cela m'a beaucoup aidée à persévérer malgré les doutes et la fatigue car qu'on se le dise, l'organisation d'un voyage au long cours même alternatif demande énormément de préparation, sinon plus qu'un voyage plus classique. Je me surprends tous les jours, je ne pensais pas avoir tant de ressources... Ce qui est stimulant, c'est que plus l'on communique sur un projet qui correspondait au départ à une démarche individuelle, plus l'on réalise chemin faisant que des personnes partagent nos envies et nos valeurs, et des synergies se créent… Je pense à Lucas et Maureen d'Unlimited Project, voyageurs engagés qui ont sillonné l'Inde et le Népal et qui se préparent à parcourir l'Australie en van pour sensibiliser à l'écologie, ou encore à Elisa et Alexandre d'Uniterre Paris, qui ont voyagé 18 mois à travers ce même pays pour visiter des structures de protection de l'environnement et de promotion du développement durable.

 

Quelle préparation faut-il pour pouvoir réaliser tes missions de bénévolat sur place ? As-tu déjà contacté toutes les structures où tu interviendras, ou tu improviseras une fois sur place ?

La recherche de woofing a été plutôt simple. Dès ma demande de congés validée j'ai contacté des hôtes pour la première partie de mon voyage, à savoir des fermes adhérentes aux réseaux WWOOF Inde et Népal, après paiement d'une cotisation d'une vingtaine d'euros. Difficile de planifier le reste du périple, une demande de woofing en Australie même 3 mois à l'avance me semble prématurée car il semble que la norme soit de contacter les hôtes seulement quelques jours à l'avance. Pour pouvoir concilier découverte touristique et immersion avec les habitants, j'ai choisi de rester 7 à 10 jours par ville et de visiter 3 hôtes par mois. Objectifs auxquels il faut ajouter plusieurs variables et contraintes : le temps de trajet important du fait de la distance entre chacune des villes de mon itinéraire, que je ne peux optimiser en voyageant de nuit pour des raisons de sécurité. Après une longue attente, j'ai obtenu les 6 hôtes espérés. Pour les autres destinations que sont l'Australie et la Jamaïque, difficile de faire une demande d'hébergement 4 à 6 mois à l'avance mais j'ai déjà adhéré aux réseaux concernés. Contrairement à l'Australie qui comprend plus de  1000 hôtes, cette pratique étant moins développée en Jamaïque (je n'ai repéré que 4 ou 5 hôtes), j'ai élargi mes recherches en adhérent au réseau HelpX assez similaire du woofing à la différence que la typologie des hôtes est plus étendue. La recherche de structures pouvant m'accueillir comme bénévole a été mois aisée. Les organisations ayant un besoin de volontaires ne manquent pas, il est juste difficile de juger de leur sérieux à la seule visite de leur site Internet. De plus, de nombreuses ONG facturent des sommes  importantes aux volontaires sans parfois être transparentes sur la gestion des fonds collectés. Des amis qui avaient déjà visité ces pays m'avaient fait part de la problématique des enfants des rues. Ayant un attrait pour les sujets liés à l'errance et à l'éducation, c'est tout naturellement que j'ai orienté mes recherches vers des associations travaillant au quotidien avec ce public. Cependant, j'ai dû faire face à un cas de conscience d'orBénédicte Bimoko en mode woofingdre financier : accepter de payer jusqu'à 400 euros dans un but solidaire ou m'en tenir à une rigueur budgétaire du fait de mon petit budget. Soit, au vu du niveau de vie de certains pays, il semble falloir payer pour faire du volontariat, mais ce qui me dérange c'est qu'une sorte business de la charité se soit développée parfois au grand damne des voyageurs altruistes. Je suis actuellement en train de répertorier des structures où proposer mes services ou à visiter pour finaliser mon itinéraire. Je ne voudrais pas arrêter mon choix en fonction de considérations uniquement d'ordre financier. Dans ce cas de figure, il est recommandé de se tourner vers les réseaux de solidarités internationale (Ritimo, Planet'NGO, CCFD-Terre solidaire, France volontaire, Espaces de volontariat…) et de tourisme solidaire (Echoway, Ates…) dans les pays qui nouent de nombreux partenariats avec des associations de terrain implantées localement. Les voyageurs rentrant de volontariats de solidarité internationale sont aussi une mine précieuse de conseils et d'informations.


Quel budget faut-il pour pouvoir réaliser ton voyage ? Et comment le finances-tu ?

Je dispose d'un budget de près de 9000 € dont un peu plus de la moitié sera financée sur mes fonds personnels et par des petits boulots en cours de route essentiellement en Australie où je ferai du fruitpicking. J'ai plus de 25 ans et je voyage de façon autonome en dehors de toute organisation et collectif : c'est à la fois un gage de liberté mais aussi une contrainte de taille qui fait que, sauf dérogation, je ne rentre pas dans les cases des aides publiques de soutien aux projets solidaires ou de jeunes. Il faut donc redoubler d’inventivité, de culot et de débrouillardise pour faire adhérer d'éventuels partenaires à son projet. Deux mois avant mon départ, j'ai lancé une campagne de crowdfunding qui est toujours en cours et qui me permettra d'acheter mon matériel (sac à dos, chaussures de randonnée, ordinateur, appareil photo, disque dur...). Si vous trouvez mon projet digne d'intérêt, toute aide même symbolique serait la bienvenue en l'échange de contreparties originales. Si je ne parviens pas à collecter la somme de 840 € avant le 23 mars, je ne recevrai aucune de mes promesses de don et ferai chou blanc. L'avantage du financement participatif est de créer du buzz autour de son projet car il faut remuer ciel et terre pour faire connaître sa démarche auprès d'éventuels donateurs. Il permet de créer une communauté d'intérêt autour de son projet composée de contributeurs bienveillants qui prennent tour à tour le visage de ses amis, de sa famille, de ses collègues ou d'anonymes. Le système de contribution permet de les rendre acteurs du projet de sa préparation à sa réalisation. Cette démarche est ouverte à tous à partir du moment où le projet proposé sort de l'ordinaire, que son approche est sincère et que l'on partage aux autres sa passion et son enthousiasme. Il me reste encore d'autres fonds à collecter pour limiter ma prise de risque et ne pas me mettre en danger. C'est dans ce cadre que je participe à diverses bourses de voyage, que je sollicite différents sponsors et partenaires financiers. Mais quoi qu'il arrive mes billets d'avion sont pris et pour rien au monde je ne ferai machine arrière. Moi apprentie backpackeuse, je tire de la préparation de mon voyage un constat. Le voyage en sac à dos est un une réelle philosophie de vie. Il oriente ses choix et ses modes de consommation jusqu'à braver les normes et ses limites. De nombreux voyageurs m'en font le témoignage chaque jour sur la communauté Couchsurfing. Comme s'il fallait laisser les choses couler et remettre les rapports marchands à leur juste place pour ne pas oublier l'essentiel : la vie, la vraie.

 

Combien de temps faut-il pour préparer un projet de ce type avec tous les partenariats que tu sollicites ?

Je n’émettrai pas de vérité générale à propos du temps nécessaire pour réaliser un voyage de ce type. Cela peut prendre 3 mois ou 6 mois, comme cela peut prendre une année entière. Tout dépend de la disponibilité, des moyens, du contexte de chacun, et de son profil de voyageur.  Ce qBénédicte Bimokoui prend le plus de temps, ce n'est pas la construction de son itinéraire (qui peut changer une fois arrivé sur place ou se décider au fil du temps en se laissant porter par ses envies au fil des rencontres) mais c'est la recherche de financement et de partenariats. Dans mon cas, tout est allé très vite. L'idée a germé pendant des mois, je faisais des recherches et commençait à prendre quelques contacts ici mais sans que cela ne m'engage à rien. Une fois ma demande de congé sans solde acceptée fin novembre 2012 jusqu'à aujourd'hui, tout est allé très vite. Il a fallut que je déploie une énergie énorme pour mener à bien ce projet à temps. Cumuler la préparation de mon voyage avec mon activité salariée a été et reste une vraie gymnastique, je ne compte plus les soirées où je me suis couchée à pas d'heure. J'aurais pu décaler mon voyage de 6 mois et donner plus de temps à la construction de partenariats pour faire des économies. Cependant, je ressens comme un sentiment d'urgence qui me fait penser que les choses doivent être accomplies maintenant et pas après. Je tenais à me faire un cadeau d'anniversaire inoubliable pour mes 28 printemps à la fin mars. Puis l'idée de voyager est devenue une réelle obsession à tout moment de la journée. Difficile d'en faire abstraction...

 

Qu’attends-tu d’un tel projet ?

Il n'y a aucun doute que ce voyage initiatique changera ma vie à jamais à un point que je ne puisse imaginer. Tout ce que j'attends, c'est ça. Du changement, apprendre à me connaître et apprendre des autres pour adopter un mode de vie alternatif.

 

L’initiative de Bénédicte fait écho en vous ? L’ Alter-native Trip Project vous plait ?

RDV sur http://www.babeldoor.com/alter-native-trip-project pour lui apporter votre soutien.

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